Dans son sermon du 11 août 2023, Sa Sainteté le Calife a présenté divers récits sur la direction offerte par l’Ahmadiyya à ceux en quête de vérité.
Sermon du vendredi 11 août 2023, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :
Conformément aux promesses divines, les faveurs de Dieu ne cessent de pleuvoir quotidiennement sur la communauté du serviteur véritable du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). J’en fais [d’habitude] mention lors du discours sur le bilan [annuel] au cours de la Jalsa (conférence). J’avais déclaré [ce jour-là] qu’il me serait impossible de présenter tous ces récits dans un temps limité, notamment comment Allah ne cesse d’accorder Ses faveurs, comment Il ouvre les cœurs des gens afin qu’ils embrassent l’Ahmadiyya, la manière dont Il renforce la foi des uns et des autres et comment Il fait échouer l’ennemi. Les gens envoient d’innombrables rapports sur ces thèmes. Je vais en présenter quelques-uns aujourd’hui car ils renforcent la foi de nombreux ahmadis.
Allah guide des âmes pieuses vers la Jama’at par diverses méthodes de prédication et établit par ce moyen de nouvelles Jama’ats.
Nous disposons d’une station FM au Congo-Kinshasa. M. Hamid, un de nos missionnaires, relate : « M. Isa, l’imam d’une mosquée locale, nous a contactés après avoir écouté une de nos émissions à la radio et il est venu à notre centre. Il a compris le message de la Jama’at et a prêté le serment d’allégeance. De surcroît, il est retourné dans son village pour y prêcher notre message. Quatorze personnes ont embrassé l’Ahmadiyya grâce à ses efforts. Quand notre missionnaire central a visité ce lieu 8 personnes de plus ont prêté le serment d’allégeance. C’est ainsi qu’une nouvelle Jama’at a été établie là-bas.
D’une part, Allah accorde la capacité à des imams de noble caractère de comprendre ce message après l’avoir entendu. D’autre part, la seule vocation des oulémas pakistanais n’est rien d’autre que de s’opposer à l’Ahmadiyya.
Oumar Munawar, notre Mou’allim, a été envoyé dans la province de Mai-Ndombe au Congo-Kinshasa. Il s’est également rendu dans une mosquée de musulmans wahhabites. Il a distribué des brochures parmi la population. Des jeunes fauteurs de troubles sont sortis de la mosquée pour protester et ont lancé des pierres. On dit qu’en Afrique les gens ne sont pas éduqués, c’est pourquoi ils sont prêts à tout écouter ; [mais] il y a aussi de l’opposition là-bas. Le Mou’allim n’a pas arrêté de prêcher pour autant, tout en se protégeant des pierres. Ceux présents ont été très impressionnés par la patience et le calme de l’audience. Certains de ceux qui étaient partis sont revenus à la mosquée pour écouter les propos du Mou’allim. Ceux présents ont posé des questions sur la Jama’at et présenté des objections. [Le Mou’allim] a répondu à leurs nombreuses interrogations. Un jeune homme, qui parlait fort, a déclaré : « Vous accomplissez le Hajj à Londres et tandis que le Messager d’Allah (s.a.w.) effectuait tout le Hajj à La Mecque ! » Le Mou’allim lui a demandé : « Dis-moi combien de Hajjs le Saint Prophète (s.a.w.) a effectués. » A cela, le jeune homme a répondu que le Saint Prophète (s.a.w.) a effectué le Hajj toute sa vie depuis sa naissance. Le Mou’allim lui a répondu que l’Envoyé d’Allah (s.a.w) n’a effectué qu’un seul Hajj. L’imam et d’autres aînés dans la mosquée ont réprimandé le jeune homme en disant qu’il n’est qu’un fauteur de troubles. En tout cas, ces gens-là ont quitté l’endroit tout embarrassés. L’imam a emmené la délégation de la Jama’at chez lui accompagnés de deux autres imams et d’autres individus. Ainsi, quarante-deux personnes ont prêté le serment d’allégeance après avoir été influencées par la prédication de l’Ahmadiyya. C’est ainsi qu’une nouvelle Jama’at y a été fondée.
L’imam Tamane de la Guinée-Bissau relate : « Jusqu’à aujourd’hui, on nous a dit que les ahmadis ne croient pas au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), au Coran et aux Hadiths. »
Il avait en fait suivi la Jalsa Salana.
Il déclare : « Aujourd’hui, grâce aux bénédictions de la Jalsa, nous avons vu et entendu votre Khalifa. Il a présenté les conseils d’Allah et du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) en puisant dans le Coran et les Hadiths. À présent, que je suis convaincu qu’on mène une propagande mensongère contre la Jama’at ; d’ailleurs les communautés divines en sont toujours victimes. »
L’imam de cette mosquée a déclaré : « J’adhère à l’Ahmadiyya à partir d’aujourd’hui et je prêcherai son message aux miens. »
Par la grâce d’Allah, il œuvre en ce sens et de nouvelles Jama’ats ont été établies grâce à sa prédication.
Nos opposants qui sont au Pakistan ne doivent pas s’opposer à nous rien que pour le plaisir. Ils devraient écouter ce que dit notre enseignement, le lire et le comprendre, puis présenter leurs objections. Le Messie Promis (a.s.) avait fait la même requête à maintes reprises.
L’Amir Sahib du Liberia relate un incident ayant trait au soutien d’Allah malgré l’opposition. Deux ans auparavant, quelques habitants de l’agglomération de Genna Gleh du comté de Nimba ont embrassé l’Ahmadiyya. Ils étaient chrétiens ou athées. Un jour après leur Bai’ah, ils ont organisé la formation et les prières de ces nouveaux convertis dans la véranda d’une maison. Après l’office de la Salât, le missionnaire du nom de Murtaza a encouragé les membres de la congrégation à prier pour qu’Allah leur donne un terrain convenable pour bâtir une mosquée. Cette zone est un bastion du christianisme et des athées : ces gens n’ont pas une bonne opinion des musulmans et il était donc très difficile d’obtenir un terrain pour la mosquée. Lors de la conversation, un certain M. Dahan, qui était athée, s’est levé et a dit : « Depuis que le missionnaire visite notre village, j’ai remarqué son comportement exemplaire. Il rencontre tout le monde et mange dans le même récipient. Il vient s’asseoir près de moi qui ne crois pas en Dieu, alors que je suis un ivrogne et me demande comment je vais. Je n’ai jamais vu pareil comportement auparavant. Je possède un terrain sur lequel j’avais prévu de construire ma maison, mais aujourd’hui je l’offre pour la mosquée. »
Après quelques jours, il a prêté le serment d’allégeance et a renoncé à l’alcool. Il s’est transformé entièrement et ne cesse de grandir en sincérité. Sa ferveur est telle que les gens ont immédiatement constaté qu’il était une personne changée. La construction de la mosquée a débuté ici. D’aucuns ont demandé au chef d’interdire la construction de la mosquée, mais M. Dahan a insisté en disant : « J’ai offert un emplacement pour une mosquée et une mosquée sera construite ici. » La construction s’est désormais achevée et c’est la première mosquée de cette région : elle se nomme [la mosquée] Nour.
Les non-musulmans et les athées acceptent donc l’existence de Dieu et encore l’islam comme étant la vraie religion.
Nyanza-Lac est une ville du Burundi : l’opposition contre la Jama’at y fait rage car il y a aussi des musulmans dans cette zone. L’imam de la mosquée sunnite a tenté par tous les moyens de fermer la mosquée de la Jama’at. Pour ce faire, il a rencontré des responsables gouvernementaux, mais ses complots n’ont pas porté leurs fruits. Notre Mou’allim, Hamza Nduwimana, a été appelé par l’imam de cette mosquée pour une [session de] questions-réponses.
Les débats ont débuté sur la question de la mort de Jésus. Quand notre Mou’allim a prouvé la mort de Jésus avec les preuves du Saint Coran, ces prétendus imams n’avaient pas de réponse. Ils ont donc commencé à se disputer avec le Mou’allim et ont émis une fatwa de mécréance contre la Jama’at. Sur ce, un chrétien s’est levé et a soutenu la position de la Jama’at et a dit à l’imam : « La communauté Ahmadiyya suit l’islam tandis que votre islam à vous nous est incompréhensible. Mais l’islam des ahmadis est tout à fait compréhensible. »
Par la suite, une altercation a éclaté entre les imams de cette mosquée et l’Etat a dû intervenir : leur mosquée a été fermée par les autorités pendant trois mois.
La mosquée de ceux qui voulaient fermer la nôtre a été mise sous scellé.
Partout les prétendus imams ont recours à la même machination qui est celle de faire fermer les mosquées des ahmadis. À l’instar du Pakistan, s’ils n’arrivent pas à fermer ces mosquées, ils démolissent les minarets et les Mihrabs (niches de prière). La loi du Pakistan ne stipule nulle part que les ahmadis n’ont pas le droit de construire des minarets. Or l’État est contraint de s’agenouiller devant ces soi-disant oulémas. En tout cas, ils font de leur mieux pour nuire à la Jama’at ; mais quand Dieu le voudra, ils mourront tous un jour.
Au Pakistan, on nous interdit de publier le Saint Coran. Loin de publier sa traduction, publier rien que le texte arabe est un crime impardonnable. Certains ont même été persécutés voire poursuivis pour avoir écouté la récitation du Coran. Tel est l’islam de ces soi-disant musulmans ! Les mollahs ont corrompu la religion.
Malgré tout, voyez comment Allah nous ouvre la voie, comment nous diffusons le Saint Coran dans différents pays du monde et comment notre Coran est apprécié partout. Notre traduction qu’elle qu’en soit la langue, attire en effet l’attention des gens.
Un Mou’allim de Dar es Salaam, en Tanzanie, a déclaré qu’il distribuait des brochures et vendait des ouvrages de la Jama’at : cette méthode permet d’ouvrir la voie du Tabligh. Il raconte : « Un jour, j’ai reçu un appel d’un [musulman] non-ahmadi vivant à 30 kilomètres de chez moi. Il voulait acheter une traduction en swahili du Saint Coran. Je lui ai dit qu’il pourra en trouver [d’autres] dans sa zone, mais il a déclaré qu’il apprécie beaucoup la traduction et le Tafsîr de la Jama’at, même s’il en existe d’autres. « Votre traduction m’est plus compréhensible et c’est pourquoi que je souhaite l’acquérir. »
Bilal est un missionnaire au Mali. Il relate : « La Jama’at Ahmadiyya a organisé une exposition du Saint Coran. Un étudiant est venu au stand et nous lui avons présenté la traduction française du Saint Coran en disant que c’est la meilleure traduction contemporaine. Ce jeune homme a répondu qu’il possède une autre traduction qui est meilleure que celle de la Jama’at Ahmadiyya. En tout cas, il est rentré chez lui et est revenu avec son explaire du Saint Coran. Afin de prouver la supériorité de sa traduction, il a passé plus d’une heure à la comparer à la nôtre. Or il était imbu d’équité ; et finalement, il a été forcé d’admettre que la traduction de la Jama’at est supérieure et qu’en fait, elle facilite la compréhension du Coran. Ensuite, il a acheté une copie du Saint Coran et il est rentré avec. »
Comment l’enseignement de la Jama’at et les livres du Messie Promis (a.s.) permettent-ils de faire connaître le véritable enseignement de l’islam et comment établissent-ils la foi en Allah chez les musulmans qui sont imbus d’une bonne nature ? Permettez-moi de présenter un incident [pour y répondre]. À l’occasion de la foire aux livres de Jorhat [dans l’Assam, Inde], un certain Guillermos, ingénieur en informatique, a visité notre stand et s’est mis à regarder l’image du Messie Promis (a.s.) et les livres de la Jama’at. Après un certain temps, il s’est adressé au missionnaire sur le stand, les yeux en larmes, et a dit : « Si je suis là en tant que musulman aujourd’hui, c’est uniquement en raison de la Jama’at Ahmadiyya qui m’a accordé une grande faveur. » On lui a demandé s’il était un ahmadi et quelle faveur la Jama’at lui avait accordée. Il a dit : « Je ne suis pas un ahmadi. En fait, je m’étais écarté peu à peu de la religion pour sombrer dans l’athéisme. Or, mon père avait d’anciens livres de la Jama’at Ahmadiyya écrits par Hazrat Mirza Ghulam Ahmad Sahib à la maison. Je les ai étudiés ; et les arguments présentés par Hazrat Mirza Sahib à propos de Dieu dans ces livres m’ont ouvert les yeux. Je n’avais pas de réponse [pour les contrer] et la foi en Dieu s’est épanouie en moi. »
C’est ainsi que des athées rétablissent la foi en Dieu grâce à la littérature de la Jama’at Ahmadiyya. Il déclare : « J’étudie le matériel du site Web de la Jama’at Ahmadiyya. Les arguments présentés par votre communauté en faveur de l’islam renforcent ma foi et augmentent ma connaissance. Ainsi, je suis musulman aujourd’hui en raison de la Jama’at Ahmadiyya. »
Dans certains pays du monde occidental, à l’instar de la Suède et du Danemark, on outrage le Saint Coran. Lorsqu’on y présente les beaux enseignements de l’islam, l’attitude de ces opposants change. Aujourd’hui, c’est la Jama’at Ahmadiyya qui soutient le Saint Coran en élevant son statut et en transmettant ses vrais enseignements. Une Allemande avait visité une exposition de littérature et du Saint Coran de la Jama’at. On y avait aussi présenté divers aspects de l’islam en citant des références tirées du Coran et des Hadiths pour démontrer que l’islam n’est pas une religion prônant l’extrémisme. La femme a déclaré : « Votre Jama’at nous a présenté l’islam d’une manière très simple. Il n’y a aucune raison de s’opposer à l’islam et au Coran. »
Je vous présente un autre incident sur la diffusion du message du Saint Coran et des ouvrages sur les enseignements islamiques, ainsi que l’effet qu’ils ont sur les autres. Mme Shabana Yasmin, une professeure, avait visité la foire du livre de Golaghat. Le rapporteur déclare : « Elle était très heureuse de visiter notre stand et s’est empressée de prendre la traduction [du Coran] en assamais. Cette exposition a eu lieu en Assam. Elle a dit à son collègue professeur : « Aujourd’hui, mon rêve est devenu réalité. Je cherchais depuis longtemps une traduction en assamais du Saint Coran. J’avais un enseignant qui m’a demandé à plusieurs reprises une traduction en assamais du Coran, mais je n’ai pas pu la lui donner car je n’en disposais pas. J’avais de grands regrets à cet égard et je me lamentais de ma condition de musulmane. Aujourd’hui, après le décès de mon professeur, j’ai trouvé cet exemplaire du Saint Coran. Je l’aurais acheté même s’il coûtait des milliers de roupies ! »
Ce n’est que par la grâce d’Allah qu’en installant ces stands de livre, la communauté Ahmadiyya répond aux besoins religieux et spirituels dans ces régions reculées où les musulmans ne disposent pas du Saint Coran et d’autres livres islamiques élémentaires.
Une dame qui s’appelle Banti Dubaras a visité la foire du livre de Dhemaji. Elle est en train de construire un temple en hommage à Shiva et prêche l’hindouisme. Elle était surprise de voir notre stand islamique dans une région où la population musulmane est très faible. Elle s’est approchée de notre stand pour entamer une conversation et elle est repartie très contente. Le lendemain, elle est revenue et a apporté des fruits, etc. pour ceux présents sur le stand. Elle était très heureuse de voir le Saint Coran. Elle a dit : « Vous avez réalisé un de mes rêves aujourd’hui. » Elle a acheté une copie du Coran, l’a placée sur sa poitrine et a pris une photo avec. »
La République tchèque est un pays d’Europe de l’Est. Le missionnaire raconte : « Un jeune homme est venu à notre stand et a dit qu’il avait tiré la conclusion que Dieu existe. Mais il ne comprenait pas quelle religion pouvait le conduire à Dieu. Il relate : « J’ai longuement examiné de nombreuses religions à fond, mais maintenant je suis arrivé à la conclusion que c’est la communauté Ahmadiyya qui a présenté les réponses à toutes mes questions, réponses qui réconfortent mon cœur et mon esprit. Je ressens de la spiritualité. »
Aux mollahs de répondre : qui inspirent dans les cœurs et les esprits des gens les enseignements du Saint Coran ?
Voyez comment Allah ouvre les voies de la prédication. Il y a eu encore des événements inspirants pour la foi à cet égard. Au Pakistan, toutes nos activités sont interdites. Or, malgré ces restrictions, Allah nous facilite la tâche ailleurs. Un missionnaire de Guinée-Bissau a communiqué [ce qui suit] : « Nous avons visité le Cap-Vert en décembre dernier. Lors de la visite nous avons ressenti le fort besoin de lancer une émission radio qui aiderait à transmettre plus rapidement le message de la Jama’at. Malgré de nombreux efforts, la Jama’at n’avait pas été officiellement enregistrée et on n’arrivait pas à avoir [un créneau] à la radio pour [nos] émissions. Après la fin de la tournée, nous avons imprimé beaucoup de dépliants de Guinée-Bissau et les avons envoyés au Cap-Vert. Là-bas, ces dépliants ont été distribués en grand nombre. Après avoir lu les dépliants un homme a appelé le centre disant qu’il voulait en savoir plus à propos de la Jama’at. C’est ainsi qu’on l’a rencontré. On lui a parlé davantage de la Jama’at. Il a demandé : « Pourquoi ne présentez-vous pas vos enseignements à la radio ? On lui a dit : « Nous tentons de le faire, mais nous n’obtenons pas [de créneau] à la radio pour nos émissions. » Sur ce, cette personne a dit : « J’ai ma propre station radio. J’en suis le directeur. Vous pouvez y diffuser vos émissions et transmettre le message de la Jama’at. » C’est ainsi qu’Allah a ouvert une nouvelle voie.
Le missionnaire du Mali rapporte qu’un ami, Ahmed Touré, était venu assister à la Jalsa Salana d’un village de la région de Koulikoro, au Mali. Il relate qu’il existe une école de pensée au Mali qui n’accorde pas d’importance à la Salât et aux pratiques de l’islam, mais ils sont musulmans. Les ahmadis quant à eux ne sont pas musulmans (aux yeux de nos adversaires) ! Il était donc membre de cette communauté, mais son cœur n’était pas satisfait. Il était pieux de nature. Il a déclaré : « Nous nous proclamions musulmans tout en insistant qu’il n’était pas nécessaire d’appliquer les préceptes de l’islam, dont la Salât. Or mon cœur n’est pas satisfait de cela. »
Un jour, il est tombé sur la station radio de la Jama’at en allumant sa radio. On y enseignait comment accomplir la Salât. Il a suivi cette émission avec beaucoup d’intérêt. Après avoir suivi la radio de la Jama’at plus tard il était convaincu que les ahmadis sont les vrais musulmans. Or les gens de son village lui ont dit que tous les oulémas avaient expulsé les ahmadis du giron de l’islam. Il rapporte : « J’ai vu des gens ici prier et accomplir la prière de Tahajjoud : dès lors, mon cœur était satisfait. Je ne connais pas grand-chose à la religion, mais j’y ai vu de mes propres yeux ce que je sais de l’islam et aujourd’hui je rejoins l’Ahmadiyya. »
Le Saint Coran est le dernier livre de loi divine. Comme je l’ai dit, il est interdit aux ahmadis du Pakistan de le lire et de l’écouter : c’est un grand crime là-bas. C’est ce même livre à travers lequel la communauté Ahmadiyya transmet le message de l’islam sur tout le globe terrestre et réforme le monde.
Sharjeel, le missionnaire de la Micronésie, relate : « Quelque temps de cela une personne du nom de Simon Gidéon nous a contactés pour obtenir une copie du Saint Coran. Après un certain temps, un jour, à l’improviste, il m’a dit qu’il souhaitait me rencontrer. Arrivé à la mosquée, il a déclaré : « J’ai lu la Bible en détail toute ma vie, mais malgré mes efforts, ses enseignements n’ont pas eu d’effet sur mon cœur. Je n’en ai rien compris. Mais depuis que je lis le Saint Coran, j’ai l’impression que chaque parole pénètre droit dans mon cœur. J’étais surpris du fait de m’être trompé toute ma vie et d’avoir été privé des enseignements du Saint Coran. Par la suite j’ai informé ma mère que j’allais à la mosquée et que j’embrasserais l’islam. Mes proches qui étaient présents ont tenté de m’en dissuader, en disant que c’était là une grave erreur ; et ils m’ont traité de tous les noms. Je leur ai dit que je suis devenu musulman de tout mon cœur et qu’ils peuvent faire ce qu’ils souhaitent. » Simon avait les yeux en larmes quand il relatait ces faits, dit le missionnaire. Non seulement a-t-il embrassé l’Ahmadiyya, mais il a également prêché le message de l’islam courageusement.
Voyez comment les âmes pures embrassent l’islam dans différents pays du monde par l’entremise de la communauté Ahmadiyya.
L’Emir de la Jama’at d’Espagne relate : « Un Espagnol, du nom de Francisco Jesús, est devenu musulman en janvier 2023 après de longues recherches. Il considérait l’islam comme une vraie religion, mais il était préoccupé par la division qui régnait chez les musulmans. Il comprenait que les musulmans ne pourraient pas s’unir après le califat d’Ali. Il était au courant de l’histoire de l’islam et s’était converti à l’islam.
Il savait également que l’islam serait unifié de nouveau sous l’égide du Califat. Mais où trouver le Califat ? En mars 2023, il est entré en contact avec M. Tariq, un ahmadi. Il lui a conseillé d’entreprendre des recherches sur l’Ahmadiyya. Il l’a fait pendant trois mois et ensuite il a prêté le serment d’allégeance en toute conviction ; et il est présent pour les prières du vendredi.
Khromov Turgun est originaire du Tadjikistan. Il réside ces jours-ci au Kirghizistan. Il relate : « Il y avait des amis ahmadis là où je travaillais à Kashgar. » Il a cité les noms de certains d’entre eux.
Il relate : « J’ai eu des conversations avec eux au sujet de la Jama’at pendant environ trois ans. Par la suite, j’ai été convaincu que la communauté Ahmadiyya représente le véritable Islam et Mirza Ghulam Ahmad (a.s.) est bien le Messie promis. Le Messie nazaréen est mort. Ainsi, j’ai rejoint la Jama’at Ahmadiyya. Priez qu’Allah m’accorde l’opportunité de servir [la communauté], qu’Il me rende pieux et m’accorde la possibilité de suivre les dix conditions du serment d’allégeance.
Ata-ul-Wahid, un missionnaire de la Russie, rapporte qu’Allah a attiré un jeune homme vers l’islam et l’Ahmadiyya. Ils ont été en contact avec lui depuis un an et demi. Ce jeune homme vit dans une petite ville. Son père s’était éloigné de la religion. La femme de Marcel (le jeune homme), quant à elle, appartenait à l’église chrétienne orthodoxe. Le frère aîné de Marcel est lui aussi chrétien ; mais il était, quant à lui, attiré vers l’islam en raison des origines de son père qui était musulman. Il avait accepté l’islam des sunnites, mais de nombreuses questions sur les enseignements islamiques lui traversaient l’esprit et l’imam local ne lui avait pas répondu de manière satisfaisante. Son insatisfaction s’est accrue mais c’est alors qu’Allah l’a mis en relation avec la communauté Ahmadiyya de la Russie à travers Internet. M. Marcel a obtenu des réponses satisfaisantes à ses questions. Il déclare : « J’ai tenté de comprendre l’islam par diverses sources. Mais j’ai trouvé le véritable islam dans Ahmadiyya. » Ainsi, il a prêté le serment d’allégeance.
Le missionnaire en charge des îles Philippines déclare : « Cent trente-neuf personnes ont prêté allégeance sur une des îles [de l’archipel] dont le directeur d’une école et deux imams. Quatre imams de mosquées ont prêté le serment d’allégeance et sont devenus ahmadis. Haji Isa, l’un des imams, a déclaré que la mosquée dont il était l’imam appartenait désormais à la communauté Ahmadiyya. Une autre personne a fait don à la communauté d’un terrain jouxtant la mosquée, où il est prévu de construire d’une maison au cours de l’année, afin qu’un missionnaire local puisse être affecté en permanence [dans la région]. Cet imam fait également des sacrifices financiers : il ne se contente pas de collecter de l’argent. Il a un magasin et un commerce et consent à des sacrifices financiers. Un jour, il a dit qu’il avait offert cinq cents pesos ; et afin de renforcer sa foi, Allah lui a donné cent mille pesos de façon inattendue le lendemain. C’est ainsi qu’Allah guide lui-même les personnes de nature pure.
Le missionnaire de la région de Sikasso au Mali écrit : « Marwan Coulibaly est venu à la Mission Ahmadiyya, disant qu’il souhaitait prêter le serment d’allégeance. Il avait écouté avec engouement la Radio Ahmadiyya et il s’était dit d’accord avec la plupart des aspects liés à la Communauté, mais n’était pas enclin à prêter le serment d’allégeance jusque-là.
Il a dit que la veille, il s’était endormi en écoutant la radio et qu’il avait vu en rêve que la lune brillait dans le ciel et que les images de deux personnes sont apparues dans la lune. L’une des images était grande et l’autre petite, et les enfants à proximité s’écriaient : « Ce sont les images de l’imam Mahdi et de son Khalifah. Ils sont arrivés ! » M. Marwan raconte qu’il a demandé à un ancien qui se trouvait à proximité s’il pouvait également voir les images (dans le rêve), ce à quoi il a répondu que non. Cependant, il dit que son cœur était satisfait du fait que l’Ahmadiyya, qui annonce la venue de l’imam Mahdi, est la vraie Jama’at. Lorsqu’il a vu des images du Messie Promis (a.s.) et des Califes, il a reconnu que la plus grande image était celle du Messie Promis (a.s.) et que l’autre était la mienne et il a dit que c’était les mêmes images qu’il avait vues dans son rêve.
L’Amir de la communauté en Espagne écrit : « M. Carlos a prêté le serment d’allégeance cette année. Il était devenu musulman plus tôt et s’appelait Abdus Salam. Dans un rêve, il a vu le Messie promis (a.s.) l’invitant à la paix. Après ce rêve, un jour quand sa femme lui montrait quelque chose sur l’internet, il a vu une photo du Messie promis (a.s.). Il a remarqué qu’il s’agissait de la même personne qui l’invitait à la paix dans son rêve. Il a alors commencé à faire des recherches sur l’Ahmadiyya et, quelques jours plus tard, il a fait un autre rêve. Dans ce rêve, le Messie promis (a.s.) lui dit : « Je suis l’imam Mahdi et le Messie. » Après ce songe, bien que son cœur ait accepté l’Ahmadiyya, il n’a pas prêté officiellement allégeance et a poursuivi ses recherches. Il a vu le Messie promis (a.s.) en rêve une troisième fois avec une expression de mécontentement au visage. Il contacta immédiatement la communauté et prêta le serment d’allégeance.
Malgré les efforts incessants de nos ennemis, les nouveaux convertis expriment la fermeté de leur foi. Un membre âgé de Mahdi Abad, au Burkina Faso, du nom de Seydou Djika, raconte : « Quand la majorité de notre village a accepté l’Ahmadiyya, l’un de mes cousins vivant en Arabie Saoudite nous a appelés et a pris en charge tous nos frais de voyage. Là-bas il nous a fait visiter la sainte Ka’bah et nous a dit : « Ce sont les lieux saints de l’islam. L’islam est né ici, pas au Pakistan. Par conséquent, adhérez aux croyances wahhabites et renoncez à l’Ahmadiyya ! » J’ai dit : « C’est pour nous dire ça que tu nous as fait venir ici ? » Il a fait un signe de la tête en guise d’affirmation. Sur ce, j’ai répondu : « Je me tiens à l’ombre de ce lieu saint et j’implore Dieu pour que je ne répudie jamais l’Ahmadiyya ! » Il ajoute : « Dans l’enceinte de la sainte Ka’bah, j’ai prié qu’Allah préserve ma foi tout au long de ma vie et que je ne me détourne jamais de la foi. Après cela, je suis rapidement retourné au Burkina Faso. Il se trouve que le même cousin était venu au Burkina Faso pour rendre visite à sa famille et à ses proches. Al-Hajj Ibrahim lui a prêché l’Ahmadiyya et il est devenu ahmadi. En conséquence, il est entré dans le giron de l’Ahmadiyya. Ainsi, celui qui cherchait à nous éloigner de l’Ahmadiyya est devenu lui-même un ahmadi. »
Voici un récit sur la résolution et la détermination face à l’opposition. L’Emir de la Jama’at du Burkina Faso relate : « Le Mou’allim de la région de Dori, Oumar Dicko, a déclaré : « Un jour, un groupe de religieux wahhabites est venu chez moi et m’a demandé de renoncer à l’Ahmadiyya, sinon ils me tueraient. J’ai répondu : « Vous pouvez me tuer, mais il m’est impossible de renoncer à l’Ahmadiyya et je ne cesserai pas de prêcher. » Sur ce, ils sont partis furieux. » Le lendemain, des hommes armés sont venus chez Oumar Dicko et les autres ahmadis lui ont conseillé de se rendre à Dori. Cette nuit-là, le Mou’allim s’est consacré à la prière avec sa famille et a demandé conseil à Allah. Le Mou’allim a ensuite vu en rêve une personne du nom d’Ismail. Il lui dit : « Ô Oumar ! Où vas-tu ? Il répondit : « Dori », ce à quoi l’homme répondit : « D’accord. »
Le lendemain matin, après ce rêve, il s’est rendu à Dori en compagnie d’un chauffeur de taxi qui a veillé à ce qu’il arrive à bon port. À son arrivée à Dori, sa femme l’a appelé et l’a informé que des terroristes armés étaient venus à sa recherche. C’est ainsi qu’Allah lui a sauvé la vie.
Un villageois d’Osin, au Nigeria, du nom de Badar Adrimi, a embrassé l’Ahmadiyya. Il est agriculteur ; et avant d’accepter l’Ahmadiyya il était un membre actif d’un groupe qui s’opposait à notre communauté. Il relate : « Le missionnaire du village m’a présenté la communauté et j’ai voulu en savoir plus sur la communauté Ahmadiyya. Après avoir fait des recherches pendant un certain temps, j’ai accepté l’Ahmadiyya. Après mon allégeance, j’ai dû faire face à une forte opposition de la part des autres villageois. Ils m’ont donné un ultimatum de trois mois pour renoncer à l’Ahmadiyya, faute de quoi ils détruiront ma maison. J’étais très inquiet. Un jour, je suis allé travailler dans les champs. Une violente tempête s’est abattue et j’étais certain qu’à mon retour, ma maison serait en ruines. À mon retour, j’ai vu que toutes les maisons situées à droite et à gauche de la mienne avaient été détruites. Environ 50 maisons étaient en ruine. Non seulement les toits des maisons avaient été détruits, mais leurs structures entières avaient été réduites à l’état de décombres. Pendant cette période, je me suis souvenu de ce que les ennemis m’avaient dit : « Étant donné que tu as accepté l’Ahmadiyya, un jour quand tu retourneras chez toi tu verras ta maison en ruines. » Sur ce, j’ai prié : « Ô Allah, si c’est Ta Communauté, et si le Messie promis (a.s.) est le même Mahdi promis prédit par le Saint Prophète (s.a.w.), protège ma maison. » Quand la pluie s’est calmée, je suis entré chez moi. J’ai vu que toutes les pièces étaient intactes et qu’il n’y avait pas de dégâts, bien que de nombreuses maisons voisines aient été détruites. Après cet incident, ma foi en l’Ahmadiyya s’est renforcée et je suis désormais certain que cette communauté est d’origine divine. »
Dans tous les pays du monde Allah manifeste de tels incidents et Son aide en faveur du Messie Promis (a.s.) – qui nous a présenté les vrais enseignements de l’islam. Ceci est la plus grande preuve de la véracité de la communauté Ahmadiyya. Par la grâce d’Allah, ces incidents renforcent la foi des gens. Qu’Allah permettre au monde d’en prendre conscience ; qu’Il lui permette d’atteindre le seuil de la certitude et de la conviction dans leur foi.
Je vais maintenant mentionner certains membres qui sont décédés récemment et je dirigerai leurs prières funéraires (en l’absence des dépouilles).
En passant, je voudrais dire que ces jours-ci, le COVID se propage de nouveau. Les gens doivent prendre des précautions à cet égard.
Le premier membre décédé que je mentionnerai était Mme Amatul Hadi, épouse de M. Pir Zia Uddin. Elle était la fille de Hazrat Dr Mir Muhammad Ismail Sahib. Elle est décédée récemment à l’âge de 92 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons. Son fils, Pir Shabbir Ahmad, est l’Emir adjoint de la communauté à Islamabad, et (son autre fils) le brigadier Dabir Ahmad est administrateur à l’hôpital Fazl-e-Umar. Il a consacré sa vie [au service de l’islam Ahmadiyya] à sa retraite. La défunte avait également deux filles.
Son fils écrit : « Depuis notre enfance, mes frères, mes sœurs et moi-même avons observé notre mère prier et réciter le Saint Coran avec régularité. Elle faisait régulièrement l’aumône et suivait la MTA. Elle participait activement dans divers fonds financiers de la communauté. Elle a fait partie des premiers contributeurs du Daftar Awwal du programme Tahrik-e-Jadid. En 1971, lors de la guerre entre le Pakistan et l’Inde, son mari, le brigadier Zia-ud-din, se trouvait dans l’est du Pakistan, l’actuel Bangladesh. Il y est demeuré pendant une longue période. Son fils, Pir Dabir, raconte : « Ma mère et ma sœur cadette s’y trouvaient également. Au bout d’un certain temps, mon père a renvoyé ma mère et ma sœur. Ma mère était inquiète, mais elle ne nous a jamais fait part de son inquiétude, à nous les enfants. Elle continuait plutôt à nous rassurer. Son mari est revenu six mois plus tard.
À l’occasion de l’Aïd, elle nous conseillait toujours de nous occuper des pauvres et de leur offrir des sommes en cadeau. Deux fois par an, elle faisait don de sommes importantes à [l’ONG] Humanity First. » (Le Dr Noori en a également fait mention). Elle faisait des dons pour l’installation de puits d’eau, de pompes à main, pour l’éducation des enfants et pour fournir de la nourriture aux pauvres.
Amatul Kabir Tal’at, sa fille, relate : « Elle récitait le Saint Coran à haute voix et ne médisait jamais. Elle empêchait également les autres de médire. Elle était très dévouée au Califat. Elle regardait la MTA et écoutait régulièrement le sermon du vendredi. Elle nous conseillait toujours de lire la littérature de notre communauté. Elle était également passionnée de lecture et avait toujours un livre à son chevet. Elle était très amicale et sympathique. »
Sa petite-fille raconte : « Chaque fois que nous mémorisions un nouveau chapitre du Saint Coran, elle nous offrait une récompense pour nous encourager. Je me souviens qu’après la prière du Fajr, elle passait de longues périodes dans la prière et l’évocation d’Allah. Elle me conseillait d’en faire de même. Après s’être préparée le matin, elle étudiait le Saint Coran avec ses commentaires. Elle lisait également le recueil de Hadiths, Hadîqat-us-Sâlihîn et les livres du Rouhâni Khazâ’in ; puis, elle prenait son petit-déjeuner. »
Qu’Allah accorde Sa miséricorde et Son pardon à la défunte et qu’il élève son rang. Puisse-t-il également inculquer ses vertus à ses enfants.
Le prochain défunt est le respecté Saqib Kamran : il était un Wâqif-e-Zindagi et servait actuellement en tant que Naib Wakil Sami Basri. Il est décédé à l’âge de 42 ans. Les médecins pensent qu’il a succombé à une intoxication alimentaire. Une autre tragédie est qu’environ 45 minutes avant la mort de M. Saqib, son fils, Arif Kamran, qui avait également consommé le même repas, est décédé. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.
Hazrat Chaudhry Maula Bakhsh Sahib (ra) de Talwandi Jhunglan dans la province de Gurdaspur [en Inde], l’arrière-grand-père paternel de M. Saqib Kamran, avait prêté le serment d’allégeance au Messie Promis (a.s.). M. Kamran avait consacré sa vie (au service de l’islam) et s’était enrôlé à la Jamia Ahmadiyya ; et après avoir obtenu son diplôme, il avait été affecté à divers endroits. Allah l’a béni en lui donnant une fille et deux fils : Rumaisah Kashifa est [à présent] âgée de 17 ans et Ghalib Kamran de 13 ans. [Rappelons que] son plus jeune fils est décédé en même temps que lui. Toute la famille est tombée malade. Allah a sauvé les autres.
Après avoir obtenu son diplôme à la Jamia, il avait été affecté à la Nizarat Islah o Irshad Muqami, puis il fut choisi pour se spécialiser dans le domaine des Hadiths. Il fut ensuite envoyé en Syrie afin d’acquérir une formation plus poussée en langue arabe sous l’égide de la Wakalat-e-Taleem du Tahrik-e-Jadid. Mais en raison des circonstances sur place, ou peut-être pour une autre raison, il dut rentrer. Par la suite, les studios du Tahrike-e-Jadid furent fondés en décembre 2018 et il fut nommé Naib Wakil Sami Basri Tahrik-e-Jadid, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort. Allah lui a donné l’occasion de servir pendant 18 ans.
Mme Sadiqa Beghum, sa mère, relate que son fils Kamran était né avant le lancement du programme Waqf-e-Nau mais qu’elle avait demandé à feu le quatrième Calife d’accepter ses deux jeunes fils dans ce programme. Le Calife avait accepté sa requête et les y avait inclus.
Sa femme dit qu’il avait un très noble caractère et qu’il est impossible de le décrire avec des mots. Il accordait une attention particulière à ses prières et avait un énorme amour pour le Califat. Il prenait grand soin des biens de la Jama’at. Il montrait beaucoup d’amour à tous ses proches. Il prenait soin de tous les membres de la Jama’at. Il s’évertuait à impartir une excellente éducation à ses enfants. Sa mère a également déclaré qu’il ne parlait jamais d’une voix élevée devant ses parents, comme le stipule le Saint Coran qui affirme qu’il ne faut prononcer aucun mot exprimant le dégoût à ses parents. Il ne révélait jamais les secrets de ses amis ni les affaires confidentielles de la Jama’at. Sa femme relate que si on entendait parler d’une affaire de l’extérieur et qu’on l’interrogeait à ce sujet, il répondait qu’il s’agissait d’une affaire confidentielle et qu’il ne pourrait rien dévoiler à ce propos. Il accordait une grande attention à l’accomplissement des prières en congrégation et conseillait également ses enfants à ce sujet. Il s’efforçait toujours de prendre soin de ses enfants et de sa femme à la maison et de répondre à tous leurs besoins. Il était extrêmement fidèle à toutes ses relations.
Sa fille, Rumaisah, raconte : « Mon père était extrêmement humble et pieux. Il s’occupait toujours des pauvres, était sage et perspicace, faisait toujours preuve d’obéissance et accomplissait régulièrement la prière de Tahajjoud. Il avait une façon très particulière de nous former moralement et était capable de nous enseigner d’un simple geste de l’œil. Il se souciait toujours à propos de notre formation morale et nous disait constamment que nous étions des Wâqifîn-e-Nau et que nous devions toujours en tenir compte. Je pouvais lui poser toutes mes questions car il n’était jamais réticent à me répondre, quel que soit son état. »
Rohan Ahmad, un missionnaire qui est en prison en raison de sa foi, déclare : « J’ai eu l’occasion de travailler sous sa supervision et sa formation. Il m’a toujours guidé comme un ami compatissant. Il était d’une extrême gentillesse et d’une immense bonté, et possédait les grandes qualités d’un leader. Il était un serviteur très sincère de la Jama’at et sa générosité et sa nature compatissante étaient inégalées. »
Prions également pour ceux qui ont été emprisonnés en raison de leur foi, afin qu’Allah leur accorde la liberté. Qu’Allah accorde au défunt Son pardon et Sa miséricorde et élève son statut. Puisse-t-il également accorder patience et constance à ses enfants, à sa femme et à sa mère et permettre à ses enfants de perpétuer ses bonnes actions.
Le troisième défunt est le professeur et docteur Muhammad Ishaq Daouda de Cotonou, au Bénin. Il est décédé récemment à l’âge de soixante ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.
Il appartenait à la famille Daouda du Bénin dont les membres ont été les premiers à accepter l’Ahmadiyya dans ce pays. Le respecté Zikroullah Daoud, le tout premier ahmadi du Bénin, était son oncle paternel. Son père, Issa Daoud, a été l’adjoint de l’Emir national du Bénin jusqu’à sa mort. En 1980, tandis qu’il était encore étudiant, le défunt a accepté l’Ahmadiyya grâce aux efforts de prédication de M. Zikroullah Daoud. Après avoir accepté l’Ahmadiyya, il a prêché à ses propres parents avec le concours de son oncle. Au bout d’un certain temps, ses parents ont également accepté l’Ahmadiyya.
En 2022, il a obtenu un doctorat en zoologie dans une université sénégalaise. De retour au Bénin, il a été nommé Professeur à l’université de Parakou au Bénin. Grâce à ses capacités intellectuelles, il a participé à de nombreuses conférences dans le pays et à l’étranger. Il a servi au poste de Sadr Khuddam-ul-Ahmadiyya du Bénin pendant une longue période. Il s’est joint au système d’Al-Wasiyyah quand il était encore étudiant et c’est ainsi qu’il a eu l’honneur de devenir le tout premier Moussi du Bénin.
Son épouse, Mme Rehana Daouda, qui occupe actuellement le poste de secrétaire nationale de la Tarbiyyat pour la Lajna, déclare : « J’ai accepté l’Ahmadiyya après mon mariage grâce à la prédication de mon mari. Il m’a d’abord enseigné le Yassarnal Qur’an, ensuite le Saint Coran. C’était une personne très noble, digne de confiance et compatissante qui s’occupait des pauvres. Il était toujours prêt à faire le travail de la Jama’at et il était régulier dans ses prières de Tahajjoud. Il me conseillait constamment de réciter le Saint Coran à la maison, afin que la miséricorde de Dieu pleuve sur notre demeure.
Elle ajoute : « Quand il travaillait comme vice-doyen de l’université, une femme est venue le voir en pleurant pour lui dire que sa fille était en train d’échouer et lui a demandé de la faire réussir. Elle lui a dit que si elle ne réussissait pas, son mari ne paierait plus ses frais de scolarité et la frapperait. Elle avait apporté beaucoup d’argent et voulait le lui donner. M. Daouda lui a répondu : « Si les étudiants réussissent en payant de l’argent, les pauvres ne pourront jamais réussir. Vous avez apporté cet argent ici pour me corrompre, mais je suis un ahmadi et je ne ferai pas une telle chose. Vous devriez reprendre cet argent et payer les frais de scolarité. S’il y a un manque, je vous donnerai plus d’argent. Cependant, il est impossible d’accepter un pot-de-vin et de laisser réussir votre fille. » Quoi qu’il en soit, elle lui a laissé le sac d’argent avant de s’en aller. Je lui ai dit que le sac d’argent était toujours là et il l’a ramassé et l’a apporté au comptable (de l’université). (Lorsqu’on lui a rendu l’argent), la dame a demandé comment elle savait où elle vivait, car elle ne la connaissait même pas. La femme (qui rendait l’argent) a répondu que le comptable de l’université le lui avait dit. Bref, il avait pris l’argent et l’avait remis au comptable en lui disant de le rendre [à la dame]. Suite à cela, une réunion a été convoquée à l’université et toute l’affaire a été discutée devant tous les professeurs de l’université et l’exécutif ; la femme avait apporté au total 300 000 francs et il n’y restait plus que 150 000 francs. En fait, c’est le comptable lui-même qui en avait pris. Quoi qu’il en soit, ses adversaires ont voulu l’écarter du poste de vice-doyen en l’accusant d’avoir accepté des pots-de-vin, mais ils ont échoué et par la suite le personnel de l’université et ses collègues ont ouvertement déclaré qu’il était une personne d’une grande intégrité.
Il s’occupait toujours des veuves pauvres de la région : il aidait à réparer leurs maisons et traitait leurs enfants avec gentillesse. Il montrait de l’amour envers chaque membre [de la Jama’at]. Lors de son décès, de nombreux professeurs du département d’agriculture de l’université de Parakou sont venus exprimer leurs condoléances à Porto-Novo.
Le professeur et docteur Ibrahim a déclaré : « C’était une personne extrêmement humble et honnête. Il était communément connu à l’université sous le nom de « Papa Bonheur » et qui signifie celui qui était source de bénédictions pour tout le monde. Si quelqu’un était dans le besoin, il lui donnait ce qu’il avait dans sa poche et ne le laissait jamais repartir les mains vides. Le défunt avait une grande confiance en Allah.
Ishaq Daouda avait un immense amour pour le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), le Messie promis (a.s.) et pour le Califat. Il avait tellement d’amour pour le Saint Prophète (s.a.w.) qu’il priait : « O Allah ! Le Saint Prophète (s.a.w.) est décédé à l’âge de 63 ans. Ne me laisse pas vivre plus longtemps que cela. »
Il a raconté un jour à un missionnaire que lorsqu’il s’est rendu en France pour une opération du cœur (il était en effet un malade cardiaque), le médecin de l’hôpital a tenté d’enlever sa bague sur laquelle était inscrite « Allah ne suffit-il pas à Son serviteur ? ». Le défunt a dit : « N’enlevez pas cette bague, elle restera avec moi jusqu’à ma mort car ce sont là des bénédictions d’Allah dont je suis toujours conscient. »
Mian Qamar, qui est l’Emir adjoint et missionnaire en charge raconte : « Lorsque j’étais le missionnaire régional à Parakou, dès que le défunt recevait son salaire, il venait à la mosquée avec une enveloppe contenant sa cotisation dans le fond d’Al-Wasiyyah et d’autres fonds de la Jama’at et demandait son reçu. Il était toujours souriant, et au moment de chaque épreuve et difficulté, il disait : « Je prie et j’ai également écrit au Calife pour des prières. Allah nous facilitera la tâche. »
Il laisse dans le deuil sa femme, deux filles et deux fils. Sa fille aînée, Aziza Mouqsita Daouda, termine actuellement son doctorat en agronomie. Ses deux fils, Roqib Daouda et Masroor Daouda, étudient l’informatique. Qu’Allah permette à ses enfants de suivre les traces de leur père et accorde au défunt Sa miséricorde et Son pardon ; et qu’Il élève son rang.
Après la prière du vendredi, je dirigerai les prières funéraires en l’absence des dépouilles.
(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)