Dans son sermon du 11 février 2022, Sa Sainteté le Calife a évoqué le verset coranique « Jamais vous n’atteindrez à la vraie droiture tant que vous ne dépensez pas vos biens les plus chers dans le chemin d’Allah. »

Sermon du vendredi 11 février 2022, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Moubarak, à Islamabad, Tilford au Royaume-Uni. Après le Tashahoud, le Ta’awudh et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

L’histoire mentionne un rêve d’Abou Bakr concernant la conquête de La Mecque. Il est rapporté qu’Abou Bakr a raconté ainsi son rêve au Messager d’Allah (s.a.w.) : « Ô Messager d’Allah ! Je vous ai vu dans un rêve et nous étions proches de La Mecque. Une chienne est venue vers nous en aboyant. Quand nous nous sommes approchés d’elle, elle s’est allongée sur le dos et du lait a commencé à couler d’elle. » Sur ce, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a commenté : « Leur mal s’est éloigné et leur avantage est proche. Ils chercheront refuge auprès de toi à travers vos liens de parenté et vous en rencontrerez certains. » Ceci est l’interprétation présentée par le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il a déclaré : « Si vous trouvez Abou Soufyan, ne le tuez pas. » Les musulmans ont trouvé Abou Soufyan et Hakim Ibn Hizam à Mar Al-Dhahran.

Ibn ‘Ouqbah raconte que lorsque Abou Soufyan et Hakim Ibn Hizam retournaient, ‘Abbas a dit au Prophète (s.a.w.) : « Ô Messager d’Allah ! J’ai des doutes concernant la conversion d’Abou Soufyan. » J’ai déjà mentionné en détail comment Abou Soufyan s’était soumis au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et avait reconnu la supériorité de l’islam. Cependant, ‘Abbas a demandé de le rappeler jusqu’à ce qu’il comprenne l’islam et voie l’armée d’Allah avec Son Envoyé (s.a.w).

Selon un autre récit, Ibn Abi Chaybah raconte que lorsque Abou Soufyan rentrait, Abou Bakr a dit au Messager d’Allah (que la paix soit sur lui) d’ordonner de l’arrêter en chemin. Selon un autre récit, Ibn Ishaq raconte que lorsque Abou Soufyan retournait, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a dit à ‘Abbas : « Arrêtez Abou Soufyan dans la vallée. » Sur ce, ‘Abbas s’est mis en route et a arrêté Abou Soufyan. Abou Soufyan a déclaré : « Ô Banou Hachim ! Trompez-vous les autres ? » ‘Abbas a déclaré : « Les suivants des prophètes ne trompent pas autrui. » Selon un autre récit, il a déclaré : « Nous ne sommes pas des trompeurs. Attendez jusqu’au matin jusqu’à ce que vous voyiez l’armée d’Allah et ce qu’Il a préparé pour les polythéistes. » ‘Abbas a retenu Abou Soufyan dans cette gorge jusqu’à l’aube.

Selon Souboul Al-Houda wal-Rachâd, lorsque l’armée islamique passait devant Abou Soufyan, il vit le contingent vêtu de vert du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) dans lequel il y avait des Mouhajirîn et Ansâr : ils portaient des drapeaux et des bannières. Chaque tribu des Ansâr portait un drapeau et une bannière et ils étaient couverts de fer, c’est-à-dire ils portaient des armures et équipements de guerre. Seuls leurs yeux étaient visibles. De temps en temps, la voix forte d’Oumar se faisait entendre parmi eux. Il disait : « Marchez lentement afin que la première partie se confonde avec la dernière. » On dit qu’il y avait un millier d’hommes en armure dans ce contingent.

Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a donné son drapeau à Sa’d Ibn ‘Oubadah et celui-ci marchait au-devant de l’armée. Quand Sa’d a atteint Abou Soufyan, il l’a appelé et a dit : « Aujourd’hui, le sang va couler. Aujourd’hui, ce qui était interdit sera rendu licite. Aujourd’hui, les Qouraychites seront humiliés. » Abou Soufyan a dit à ‘Abbas : « Ô ‘Abbas, tu es responsable de ma protection aujourd’hui. » Ensuite, les autres tribus sont passées et après cela, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est apparu, assis sur sa chamelle Qaswa, et il était entre Abou Bakr et Ousayd Ibn Houdhayr et il leur parlait.

‘Abbas a dit à Abou Soufyan : « Ceci est le Messager d’Allah (s.a.w.) ».

‘Abdullah Ibn ‘Oumar raconte que lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est entré à La Mecque, lors de la conquête de celle-ci, il a vu des femmes frappant les chevaux des musulmans avec leurs voiles et les repousser. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a regardé Abou Bakr avec un sourire et a demandé : « Ô Abou Bakr ! Qu’avait dit Hasan Ibn Thabit ? »

Sur ce, Abou Bakr (r.a.) a cité les vers :

« Que je perde ma fille bien-aimée si vous ne voyez pas les armées soulevant la poussière et passant par les montagnes de Kada, les chevaux rapides tirant sur leurs rênes et les femmes les frappant de leurs voiles ! »

Alors, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré : « Entrez dans cette ville d’où Hasan avait dit », c’est-à-dire en passant par Kada qui est un autre nom pour ‘Arafat. Il s’agit d’une route de montagne qui descend de l’extérieur de La Mecque vers l’intérieur. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) est entré à La Mecque par ce chemin lors de la conquête la ville.

À l’occasion de la conquête de La Mecque, quand le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a annoncé l’amnistie générale, Abou Bakr lui a demandé : « Abou Soufyan apprécie l’honneur. » Sur ce, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a déclaré que quiconque entrera dans la maison d’Abou Soufyan sera aussi sous protection.

Après la conquête de La Mecque, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a commandé de détruire l’idole Houbal. Elle a été détruite. Il s’est tenu debout à côté d’elle. Alors, Zoubayr Ibn Al-‘Awwam a dit à Abou Soufyan : « Ô Abou Soufyan ! Houbal a été renversé alors que tu en étais très fier le jour de la bataille d’Ouhoud lorsque tu avais annoncé qu’il vous avait récompensés. » Abou Soufyan a répondu : « Ô fils d’Al-‘Awwam ! Oublie ces choses-là maintenant parce que j’ai appris que s’il y avait eu un dieu autre que le Dieu de Muhammad (s.a.w.), les événements d’aujourd’hui ne se serait pas produits. » Après cela, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) s’est assis dans un coin de la Ka’bah et les gens se sont rassemblés autour de lui.

Abou Hourayrah raconte que l’Envoyé d’Allah (s.a.w) était assis le jour de la conquête de La Mecque et Abou Bakr se tenait à sa tête avec son épée pour assurer sa protection.

Voici les détails concernant la bataille de Hounayn. Elle est aussi connue sous le nom de bataille de Hawazin ou d’Awtâs. Hounayn est une gorge située à 48 kilomètres de La Mecque sur la route menant à Taïf. Cette bataille a eu lieu au cours du mois de Chawwal en l’an 8 de l’Hégire après la conquête de La Mecque. Quand Allah a accordé à Son Messager (s.a.w.) la victoire à La Mecque, les chefs des [tribus] de Hawazin et de Thaqif se sont rencontrés : ils avaient peur que le Prophète (la paix soit sur lui) ne les combatte.

Malik Ibn ‘Awf Al-Nasri a rassemblé les tribus arabes. Les tribus de Hawazin, Banou Thaqif, Banou Nasr et Banou Joucham, ainsi que Sa’d Ibn Bakr et quelques personnes des Banou Hilal les ont rejointes. Tous ces gens se sont réunis à Awtâs, une vallée près de Hounayn. Malik Ibn ‘Awf a envoyé ses espions pour s’informer à propos du Messager d’Allah. Lorsque l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a entendu la nouvelle de leur rassemblement, il a envoyé un de ses compagnons, ‘Abdoullah Ibn Abi Hadrat al-Islami afin qu’il puisse se renseigner sur eux. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) a décidé de partir combattre les Hawazin et il a emprunté des armes à Safwan Ibn Oumayyah et à son cousin Nawfal Ibn Harith pour la bataille. Ainsi, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) est parti avec une armée de douze mille pour combattre les Banu Hawazin et a atteint le lieu appelé Hounayn le matin et est entré dans la vallée.

Une armée de polythéistes se cachait déjà dans les recoins de cette vallée. Ils ont lancé une attaque surprise contre les musulmans. Ils ont lancé une volée de flèches si violente que les musulmans se sont enfuis et se sont dispersés, tant et si bien que l’Envoyé d’Allah (s.a.w) n’était entouré que de quelques compagnons dont Abou Bakr.

Abou Ishaq relate : « Un homme a dit à Al-Barâ’: « Le jour de Hounayn, vous aviez pris la fuite ! » Il a déclaré : « Je témoigne au sujet de l’Envoyé d’Allah (s.a.w) qu’il ne s’était pas enfui. Mais des gens empressés et sans armes se sont approchés de la tribu des Hawazin qui était composée d’archers. Ils ont fait pleuvoir une volée de flèches qui ressemblait à une nuée de sauterelles. En conséquence, [les musulmans] ont abandonné leur poste. En de telles circonstances, Abou Bakr et ‘Oumar sont restés fidèles à l’Envoyé d’Allah (s.a.w).

L’on trouve mention de ces noms aussi : parmi les membres de la famille du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), il y avait ‘Ali, ‘Abbas Ibn ‘Abdil Mouttalib, Abou Soufyan Ibn Harith et son fils Fadl Ibn ‘Abbas ainsi que Rabi’a Ibn Harith et Ousama Ibn Zayd. Abou Qatada raconte : « Lors de la bataille de Hounayn, j’ai vu un homme parmi les musulmans qui combattait un polythéiste. Un autre polythéiste l’a dupé et l’a secrètement attaqué par-derrière. Voyant cela, je me suis précipité vers l’homme qui voulait duper le musulman. Il a levé sa main pour me frapper et j’ai frappé la sienne et je l’ai tranchée. Ensuite, il m’a attrapé et m’a tiré si fort que je suis devenu impuissant. Puis il m’a laissé et s’est relâché et je l’ai poussé et tué. D’autre part, les musulmans avaient été vaincus et étaient en déroute. Je me suis également enfui avec eux. Puis le peuple est retourné vers le Messager d’Allah (s.a.w.). Celui-ci a déclaré : « Quiconque apporte la preuve qu’il a tué untel, les biens de sa victime lui appartiendront. » Je me suis levé pour chercher des preuves sur ma victime. Mais je n’en ai pas trouvé et je me suis assis. Puis j’ai décidé de raconter l’incident de ce combat au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). L’une des personnes assises dans l’assistance a déclaré : « J’ai les armes de celui qu’il a tué. Mais au lieu de les lui offrir, offrez-lui quelque chose en échange pour le satisfaire. »

C’est-à-dire il a voulu garder les armes et qu’on offre quelque chose en compensation à Abou Qatada.

Abou Bakr, qui était présent, a déclaré : « Ceci est impossible. Il n’est pas possible pour l’Envoyé d’Allah (s.a.w) de donner les biens à un lâche des Qouraychites et de laisser les mains vide l’un des lions d’Allah qui s’est battu pour Allah et Son Messager. » Abou Qatada déclare : « Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) s’est levé et m’a offert ces biens. J’en ai acheté une petite palmeraie. C’était la première propriété que j’ai acquise en l’islam. »

Le Mouslih Maw’oud (ra) déclare : « L’histoire démontre qu’à l’occasion de la bataille de Hounayn, les infidèles de La Mecque ont rejoint l’armée de l’islam en disant « qu’aujourd’hui nous allons montrer notre bravoure » et qu’ensuite ils ont pris la fuite du champ de bataille face à l’attaque des Banou Thaqif. À un moment, il n’y avait que douze compagnons autour du Saint Prophète. L’armée islamique, au nombre de dizaines de milliers, avait pris la fuite. L’armée des infidèles, composée de trois mille archers, était à la droite et à la gauche de l’Envoyé d’Allah (s.a.w) et lui lançait des flèches. Mais même en ces instants, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) n’a pas reculé, mais voulait avancer. Abou Bakr, pris de panique, a saisi les rênes de sa monture et a dit : « Ô Messager d’Allah ! Que ma vie soit sacrifiée pour vous ! Ce n’est pas le moment d’avancer. Laissez l’armée de l’islam se rassembler ; ensuite nous avancerons. » Mais l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a dit avec une grande passion : « Laisse les rennes de mon cheval ! » Et il a foncé de l’avant en annonçant :

« Je suis le prophète promis à qui [Dieu] a promis une protection éternelle. Je ne suis pas un menteur. Que vous soyez trois mille archers ou trente mille, je ne me soucie pas de vous. Ô polythéistes ! En voyant mon courage, ne me considérez pas comme Dieu. Je suis un humain et je suis le petit-fils de votre chef ‘Abdoul Mouttalib. »

La voix de son oncle ‘Abbas était très forte. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) l’a regardé et a dit : « ‘Abbas ! Avance et crie fort : « Ô compagnons de la sourate Al-Baqarah ! » (C’est-à-dire ceux qui ont mémorisé la sourate Al-Baqarah !) « Ô vous qui avez prêté allégeance sous l’arbre le jour de Houdaybiyyah ! Le Messager de Dieu vous appelle. » L’un des compagnons dit qu’en raison de la lâcheté des nouveaux musulmans de La Mecque, lorsque la partie avant de l’armée islamique a reculé, nos montures ont pris la fuite autant nous tentions de les retenir autant elles reculaient. Sur ce la voix d’Abbas a commencé à résonner sur le champ de bataille. Il disait : « Ô Compagnons de la sourate Al-Baqarah ! Ô vous qui avez juré allégeance sous l’arbre le jour de Houdaybiyyah ! Le prophète d’Allah vous appelle ! »

Lorsque sa voix a atteint mon oreille, j’ai ressenti que je n’étais pas vivant mais mort et la trompette d’Israfel résonnait dans l’air. J’ai tiré durement les rênes de mon chameau et j’ai frappé sa tête par l’arrière. Mais il était si affolé que dès que j’ai desserré les rênes, il a couru en arrière. Moi et beaucoup de mes compagnons ont tiré nos épées. Beaucoup d’entre nous ont sauté des chameaux et beaucoup d’entre nous ont tranché le cou de nos chameaux et avons commencé à courir vers le Saint Prophète (sws). En quelques instants, l’armée de dix mille compagnons qui détalait vers La Mecque s’est réuni autour du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et en peu de temps elle a escaladé les collines, détruisant l’ennemi ; et cette dangereuse défaite s’est transformée en une grande victoire. »

Voici les détails concernant la bataille concerne Taïf. Taïf est une ville bien connue à environ 90 kilomètres à l’ouest de La Mecque. C’est une agglomération montagneuse du Hijaz. Les raisins et autres fruits étaient abondants dans la région. Cet endroit était habité par les Banou Thaqif. Les tribus vaincues des Hawazin et Thaqif s’étaient enfuies avec leur chef, Malik Ibn ‘Awf Al-Nasri, à Taïf. Ils se sont réfugiés dans la forteresse. Après la bataille de Hounayn, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a distribué le butin à Jirana et est parti pour Taïf au cours du même mois de mois Chawwal, en l’an 8 de l’Hégire. Jirana est le nom d’un puits tout près de La Mecque sur le chemin menant vers Taïf. Il est situé à 27 kilomètres de La Mecque.

Il existe plusieurs récits sur le nombre de jours pendant lesquels l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a assiégé Taïf. Certains disent qu’il l’a assiégé pendant plus de dix nuits. D’autres affirment qu’il a assiégé les habitants de Taïf pendant environ trente nuits ; ou encore vingt jours. Selon un autre récit, l’Envoyé d’Allah (s.a.w) aurait assiégé les habitants de Taïf pendant environ trente nuits.

Ibn Hicham affirme qu’on dit également qu’il a assiégé Taïf pendant 17 nuits. Anas rapporte dans Sahih Mouslim : « Nous l’avons assiégé pendant quarante nuits. »

Lorsque l’Envoyé d’Allah (s.a.w) assiégeait les Banou Thaqif à Taïf, il dit à Abou Bakr : « Ô Abou Bakr ! Dans un rêve j’ai vu qu’on m’avait offert un bol rempli de beurre. Mais un coq l’a reversé et tout ce qui s’y trouvait a été perdu. »

Abou Bakr (r.a.) a dit : « Ô Messager d’Allah ! Je ne pense pas que vous obtiendrez aujourd’hui ce que vous souhaitez. » L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a dit : « Je ne vois pas cela arriver. » Au bout d’un moment, ‘Oumar a demandé : « Dois-je annoncer le départ ? » L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a répondu : « Pourquoi pas ? » Et sur ce, ‘Oumar (r.a.) a annoncé le retour.

La bataille de Tabouk a eu lieu au cours du mois de Rajab en l’an 9 de l’Hégire. Tabouk est situé sur la route menant de Médine à la Syrie, empruntée généralement par les caravanes commerciales. Il s’agit d’une ville située entre la vallée d’Al-Qoura et la Syrie. On la nomme aussi la ville des As-hab Al-Aykah auquel le prophète Shou’ayb avait été envoyé.

Abou Bakr (r.a.) avait accompagné le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) lors de la bataille de Tabouk. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) lui avait confié un grand drapeau lors de cette bataille.

À l’occasion de la bataille de Tabouk, Abou Bakr (r.a.) avait offert au Saint Prophète tous ses biens qui valaient quatre mille dirhams. Quand l’Envoyé d’Allah (s.a.w) a ordonné à ses compagnons de se préparer pour la bataille de Tabouk, il a envoyé un message à La Mecque et à d’autres tribus arabes pour l’accompagner. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a exhorté les riches à dépenser dans le chemin d’Allah et à fournir des montures. Le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) leur a ordonné de le faire et c’était d’ailleurs sa dernière bataille. La première personne à apporter ses biens à cette occasion était Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.). Il avait apporté tous ses biens qui, [comme on l’a dit,] valaient quatre mille dirhams. Le Prophète (s.a.w.) a demandé à Abou Bakr (r.a.) s’il avait laissé quelque chose pour sa famille ou non. Il a répondu qu’il leur a laissé Allah et Son Prophète (s.a.w.). ‘Oumar Ibn Al-Khattab (r.a.) a apporté la moitié de ses biens. Le Prophète (s.a.w.) a demandé à ‘Oumar s’il avait laissé quelque chose pour sa famille. Il a répondu qu’il leur avait laissé la moitié.

À cette occasion, ‘Abdour Rahman Ibn ‘Awf a présenté cent Oukiya, soit environ quatre mille dirhams. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) a déclaré : « ‘Outhman Ibn ‘Affan et ‘Abd al-Rahman Ibn ‘Awf sont parmi les trésors d’Allah sur terre qui dépensent pour le plaisir d’Allah. »

Ils avaient offert de grosses sommes. À cette occasion, les femmes ont également présenté leurs bijoux. ‘Asim Ibn Adi a offert soixante-dix Wasaq de dattes soit deux cent soixante-deux kilos de Mands. Un Mand est environs une quarantaine de kilos. Soit un peu plus d’une tonne. Il a offert environ une tonne et demie.

Zayd Ibn Aslam raconte de son père : « J’ai entendu ‘Oumar Ibn Al-Khattab dire : « « Un jour, le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) nous a demandé de faire de l’aumône. J’avais des biens à l’époque et je me suis dit : « Aujourd’hui est le jour de dépasser Abou Bakr ! » J’ai apporté la moitié de mes biens. L’Envoyé d’Allah (s.a.w) m’a demandé : « Qu’est-ce que tu as laissé pour ta famille ? » J’ai répondu que j’avais laissé autant que j’avais apporté. (Abou Bakr avait, quant à lui, apporté tout ce qu’il possédait.) J’ai apporté la moitié de mes biens ; or, Abou Bakr a apporté toute sa fortune. Le Saint Prophète (s.a.w.) lui a également demandé ce qu’il avait laissé pour sa famille. Il a répondu : « Je leur ai laissé Allah et Son Messager. » ‘Oumar s’est dit : « Par Allah ! Jamais je ne pourrai le dépasser dans quelque domaine que ce soit ! »

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « Il fut un temps où les gens sacrifiaient leur vie comme des moutons et des chèvres pour la religion divine. On trouve mention des fortunes des uns et des autres. Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.) a sacrifié toute sa fortune plus d’une fois. Il n’a même pas gardé une aiguille à la maison. Plus d’une fois, ‘Oumar (r.a.) selon ses dispositions et ‘Outhman (r.a.) selon les siennes et son statut en ont fait de même. Tous les compagnons étaient prêts à sacrifier leur vie et leurs biens pour cette religion divine… »

En faisant référence à ceux qui lui avaient prêté allégeance, le Messie Promis (a.s.) explique : « C’est là leur exemple. Mais il y a aussi d’autres qui [me] prêtent allégeance et promettent de préférer la religion au monde. Or, quand on leur demande aide et soutien, ils ferment leurs poches. Peut-on atteindre quelque but religieux en aimant ainsi le monde ? L’existence de pareils individus peut-elle être de quelque bénéfice à la cause prophétique ? Absolument pas. Allah déclare :

لَنْ تَنَالُوا الْبِرَّ حَتَّى تُنْفِقُوا مِمَّا تُحِبُّونَ

« Jamais vous n’atteindrez la vraie droiture tant que vous ne dépensez pas vos biens les plus chers dans le chemin d’Allah. » »

Voici le récit de l’enterrement d’un compagnon par le Saint Prophète et Abou Bakr (r.a.). ‘Abdoullah Ibn Mas’oud raconte : « J’étais avec le Messager d’Allah (s.a.w.) lors de la bataille de Tabouk. Je me suis réveillé au milieu de la nuit et j’ai vu un feu dans un coin de l’armée. Je m’y suis rendu pour voir ce qui se passait. Là-bas, j’ai ai vu le Messager d’Allah (s.a.w.), Abou Bakr (r.a.) et ‘Oumar (r.a.). ‘Abdoullah Dhou’l-Bijadayn Al-Mouzani était décédé. Ils avaient creusé sa tombe et le Prophète (s.a.w.) était à l’intérieur tandis qu’Abou Bakr (r.a.) et ‘Oumar (r.a.) descendaient son cadavre vers lui. Il disait : « Rapprochez votre frère de moi. » Tous deux ont descendu la dépouille d’Abdoullah Dhou’l-Bijadayn. Quand il l’a placé dans la tombe, le Prophète (s.a.w.) a prié : « Ô Allah, j’ai passé la soirée dans l’état où j’étais satisfait de lui. Sois satisfait de lui ! » ‘Abdoullah Ibn Mas’oud raconte : « En ces instants, j’avais souhaité que ce fût moi dans la tombe. »

‘Abdoullah Dhou’l-Bijadayn appartenait à la tribu des Banou Mouzayna. On dit qu’il était encore jeune quand son père est mort et qu’il n’a pas reçu d’héritage. Son oncle était riche. Cet oncle l’a soutenu jusqu’à ce qu’il devienne riche. Il s’est converti à l’islam après la conquête de La Mecque : sur ce, son oncle lui a tout pris et a même enlevé son pagne. Puis sa mère est venue et elle a divisé son châle en deux parties et Abdoullah a utilisé une partie comme pagne et l’autre partie pour se couvrir le haut du corps. Ensuite il s’est rendu à Médine et s’est couché dans la mosquée. Puis il a offert la prière du matin avec le Prophète (s.a.w.). Quand le Prophète (s.a.w.) a terminé la prière du matin il regardait les gens attentivement pour voir s’il n’y avait personne de nouveau. Il a regardé ‘Abdoullah et a cru qu’il s’agissait d’un étranger. Il a demandé à ‘Abdoullah qui il était. ‘Abdoullah a présenté sa lignée.

Selon un récit, il aurait déclaré : « Je m’appelle ‘Abd Al-‘Ouzza. » Sur ce le Prophète (s.a.w.) lui a dit : « Tu es ‘Abdoullah Dhou’l-Bijadayn. » C’est-à-dire celui qui porte deux châles. Puis il lui a dit : « Reste près de moi. » Il faisait partie des invités du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et il lui a enseigné le Coran, tant et si bien qu’il en a mémorisé une grande partie. Il avait une voix très forte.

Voici les récits sur l’Emirat d’Abou Bakr (r.a.) à l’occasion du Hajj. Le Saint Prophète (s.a.w.) avait envoyé Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.) à La Mecque en l’an 9 de l’Hégire en faisant de lui l’Emir du Hajj. Lorsque le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est revenu de Tabouk, il avait l’intention d’accomplir le Hajj. On lui a dit que les polythéistes accomplissent le Hajj avec les autres. C’est-à-dire que les polythéistes seront là-bas et ils réciteront les paroles ayant trait au polythéisme et feront le tour de la Ka’bah tous nus.

En entendant cela, le Prophète (s.a.w.) a abandonné son intention de Hajj cette année-là et a envoyé Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.) comme l’Emir du Hajj. Abou Bakr Al-Siddiq (r.a.) a quitté Médine avec trois cents compagnons et le Prophète (s.a.w.) a envoyé avec eux vingt animaux sacrificiels, autour du cou desquels le Prophète (s.a.w.) a lui-même placé des symboles de sacrifice et qu’il a marqués. Abou Bakr (r.a.) a emmené cinq animaux sacrificiels.

Selon les récits, ‘Ali avait annoncé les tous premiers versets de la Sourate Barâ’ah (Al-Tawbah) lors du pèlerinage. Abou Ja’far Muhammad Ibn ‘Ali relate : « Lorsque la sourate At-Tawbah a été révélée au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), il avait déjà envoyé Abou Bakr en le nommant Emir du Hajj. On lui a suggéré d’envoyer cette sourate à Abou Bakr afin qu’il en fasse l’annonce lors du pèlerinage. Il a déclaré : « Seul un membre de ma famille pourra accomplir ce devoir. » Il a fait venir ‘Ali et lui a dit : « Pars avec les premiers versets de la sourate Al-Tawbah et présente-les le jour de Mina quand les gens seront réunis pour les sacrifices. Annonce qu’aucun mécréant n’entrera au Paradis et qu’aucun polythéiste n’aura le droit d’accomplir le pèlerinage après ce jour. Personne n’aura le droit d’accomplir le Tawâf (la circumambulation) nu. Et que l’Envoyé d’Allah respectera jusqu’à son terme tout pacte conclu avec autrui.

‘Ali Ibn Abi Talib est parti sur la chamelle, ‘dAdwa, du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il a rencontré Abou Bakr en cours de route dans la région d’Arj ou dans la vallée de Zajnan. ‘Arj est une gorge où les caravanes campent sur la route entre La Mecque et Médine. Zajnan est un endroit à la périphérie de La Mecque sur le chemin de Médine situé à 40 kilomètres de La Mecque.

Quand Abou Bakr a vu ‘Ali, il lui a demandé : « Est-ce que [le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)] vous a nommé Emir ou est-ce que vous serez mon subordonné ? »

Au comble de son humilité, Abou Bakr (r.a.) a immédiatement demandé si le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) l’avait envoyé comme Emir ou s’il sera son subordonné. ‘Ali a répondu : « Je serai votre subalterne. » Tous deux sont partis. Abou Bakr a géré le pèlerinage et les Arabes ont campé cette année-là au même endroit qu’ils campaient à l’époque de l’ignorance. Le jour du sacrifice, ‘Ali s’est mis debout et a présenté l’annonce du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Il a déclaré : « Ô Gens ! Aucun mécréant n’entrera au Paradis. Aucun polythéiste n’aura le droit d’accomplir le pèlerinage après ce jour. Personne n’aura le droit d’accomplir le Tawâf nu. Et l’Envoyé d’Allah respectera jusqu’à son terme tout pacte conclu avec autrui. Les gens auront un délai de quatre mois pour retourner dans leurs régions ou leur lieu de sécurité. Ensuite il n’y aura aucun pacte avec les polythéistes ni aucune responsabilité, hormis les pactes conclus avec le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) et ce jusqu’à leur terme. » Autrement dit, hormis les pactes qui sont toujours valables.

« Hormis ces pactes-là, il n’y aura donc pas de nouveau pacte. Tout pacte conclu avec le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) sera respecté jusqu’à son terme. » Après cette année-là, aucun polythéiste n’a accompli le Hajj. Aucun d’entre eux n’a accompli le Hajj nu.

‘Ali (r.a.) raconte : « Abou Bakr (r.a.) est venu à l’endroit dit Arfa et il s’est adressé au peuple. Lorsqu’il a terminé, il s’est tourné vers moi et m’a dit : « Ô ‘Ali, lève-toi et transmets le message du Messager d’Allah (s.a.w.) ! » Je me suis levé et leur ai récité quarante versets de la sourate Barâ’ah.

Ensuite ‘Ali (r.a.) et Abou Bakr (r.a.) se sont présentés au Saint Prophète Muhammad (s.a.w.).

Je poursuivrai ces récits la prochaine fois. Je souhaite maintenant mentionner une personne qui est décédée ces derniers jours et dont je dirigerai la prière funéraire Incha Allah. Il s’agit de Madame Amatul Latif Khurshid. Elle résidait au Canada et était l’épouse de feu Sheikh Khurshid Ahmad, qui était le rédacteur-en-chef adjoint du journal Al-Fazal à Rabwah. Elle est décédée ces derniers jours à l’âge de 95 ans. C’est à Allah que nous appartenons et c’est à Lui que nous retournerons.

Par la grâce d’Allah, elle était membre du système d’Al-Wassiyat. Elle était la petite-fille de Hazrat Mian Fazal Mohammad, originaire de Harsiyan, qui était un compagnon du Messie Promis (as). Elle était la petite-fille de Hazrat Hakeemullah Bakhsh, originaire de Madras Talwand Diori et de Hazrat Aman Jaan. Elle était la fille aînée de Mian Abdur Rahim Dianat Darwesh de Qadian et d’Amina Begum. Elle a fait son éducation secondaire au lycée Nusrat Girls High School de Qadian, ensuite elle s’est inscrite à la Jamia Nusrat en 1943 ou 1944. Elle a étudié deux ans à la Jamia Nusrat, ensuite elle a étudié dans une enseigne privée et a passé l’examen de Adeeb Alim. Comme je l’ai mentionné, elle a épousé Sheikh Khurshid Ahmad, rédacteur-en-chef d’Al-Fazal. L’annonce de son nikah a été faite par le troisième Calife (rha) à la mosquée Mubarak. Allah l’Exalté lui accordé trois fils et deux filles. Elle était la sœur d’Abdul Basit Shahid, missionnaire de la communauté, qui réside actuellement au Royaume-Uni. Il a travaillé à Londres et a également servi en Afrique pendant une longue période. L’un de ses petits-fils, Waqas Ahmad Khurshid, est également missionnaire aux Etats-Unis. C’est une famille de personnes savantes. Sa sœur, Amatul Bari Nasir, est également en train de servir [la communauté].

Amatul Latif a commencé à prendre différentes responsabilités au sein de la Lajna Imaillah dès l’âge de 13 ans, et elle a eu l’opportunité de servir pendant 70 ans. Elle a eu l’opportunité de servir sous les directives du troisième Calife (rha), et sous la supervision de Hazrat Umm-ul-Momineen, Hazrat Sayyida Nusrat Jahan Begum, ainsi que d’autres personnalités. Elle a eu la chance de servir à Qadian ; par la suite, après la partition du sous-continent, à la demande du troisième Calife (rha) et de feue Chhoti Apa, elle a servi en tant que responsable des femmes immigrées. Ainsi elle a eu l’opportunité de servir la Lajna en différentes capacités. Elle a également servi pendant une longue période en tant que secrétaire à la publication.

De 1979 jusqu’à 1986, elle a servi en tant que directrice du journal Misbah. Elle résidait au Canada depuis 1986, où elle était la conseillère de la Lajnas Imaillah à titre honorifique. Elle a joué un rôle déterminant dans la compilation et la publication des quatre premiers volumes de l’histoire de la Lajna Imaillah, Al-Masabih et Al-Azhar. Elle a eu l’opportunité de travailler avec Chhoti Apa pendant 44 ans. Le tout premier Ijtima’des Nasirat-ul-Ahmadiyya a eu lieu sous sa direction et sa supervision. Lorsque Amatul Latif était secrétaire Nasirat, avec son mari, elle a compilé le recueil Rah-e-Imaan et d’autres récits historiques de la Communauté Ahmadiyya.

Son fils, Laiq Ahmad Bashir, écrit : « Notre défunte mère avait enseigné cette profonde leçon à tous les enfants de notre foyer : si quelqu’un critique la communauté ou le Califat, il ne faut surtout pas l’écouter. Si jamais on l’entend pareils propos il ne faut surtout pas les répéter, car un soutien spécial accompagne la communauté et le Califat. Elle ajoutait qu’après toute épreuve et trouble, les signes divins se manifestent en faveur de la communauté, et nous demandait de ne pas participer à un quelconque désordre. »

Il a ajouté : « Elle était une histoire ambulante de la communauté. Elle était très conviviale et souhaitait le bien de tous. Elle avait confiance en Dieu et appréciait grandement le fait de servir l’humanité. Elle aidait activement de nombreuses familles immigrées qui venaient s’installer au Canada. »

Une autre de ses enfants a écrit : « Notre mère avait un amour profond pour le Califat. Elle nous enjoignait et nous rappelait constamment de faire des supplications pour le Calife. Elle faisait preuve d’une grande régularité dans ses Salâts et les observait en y attachant un grand respect. La journée du vendredi était tel un jour de l’Aïd. »

Elle a ajouté au sujet de son amour pour le Saint Coran : « Elle a enseigné la lecture du Saint Coran à d’innombrables enfants, et leur enjoignait d’adopter la bonne prononciation. »

Son petit-fils, Waqas Khurshid, qui est missionnaire, a écrit : « Elle attirait toujours notre attention vers les supplications et vers le fait d’étudier. Elle enseignait l’histoire de la communauté aux enfants à travers des histoires, afin de les éduquer de la meilleure façon. »

L’une de ses petites-filles écrit : « Notre grand-mère a neuf petites-filles. Elle a fait notre éducation, à nous les filles, de manière à ce qu’on puisse servir la Lajna Imaillah. Elle nous a enseigné le respect et les étiquettes, la bonne façon de respecter le voile, comment s’occuper de nos foyers, l’hospitalité, la couture, l’écriture et la lecture de l’ourdou. Elle nous guidait toujours dans ces affaires. Lorsque nous sommes devenues majeures, elle nous a encouragées à bien nous occuper de nos maris et de nos belles-familles. Elle était très contente lorsque nous lui partagions que nous avions passé du temps avec notre belle-famille. En plus de nous occuper de ces responsabilités, elle nous a encouragées à faire de grandes études et à avoir une carrière. Elle s’opposait de façon ferme à des traditions non-islamiques telles que le fait de célébrer les anniversaires, mais elle a également fait en sorte que les célébrations et les événements spéciaux restent mémorables. Elle nous enjoignait à nous réunir en famille, à chanter ensemble le poème Hamd-o-Thanaa et à faire des supplications ensemble. » Elle a ajouté : « Elle a fait partie intégrante de notre éducation en tant que musulmane ahmadie au Canada. Elle nous a appris à concilier notre vie dans la société occidentale avec notre foi. »

Ceci est d’ailleurs le rôle des mères et des aînées : pour fournir l’éducation nécessaire à la nouvelle génération, il faut leur enseigner la religion, et également comment s’adapter à cette société occidentale sans être victime de complexes d’infériorité.

Qu’Allah fasse preuve de pardon et de miséricorde à son égard, qu’Il exalte son rang, et qu’Il permette à ses enfants et à sa descendance de perpétuer ses nobles actions.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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